Questions générales de méthodologie à propos de la Chine à Djibouti
Thierry Pairault

Résumé
La lecture d’une étude sur les présences chinoises le long de la route maritime de la soie (spécifiquement en l’occurrence à Djibouti) m’a perturbé, car dès l’introduction elle donnait clairement à entendre que l’endettement de l’ancienne colonie française à l’égard de la Chine s’expliquerait par les investissements effectués par une entreprise chinoise. Il m’est clairement apparu que le point de vue de l’auteur manifestait une certaine confusion conceptuelle qui a très évidemment obnubilé la rédaction de cet article. C’est à la démonstration d’un biais méthodologique affectant de nombreuses études sur les relations sino-africaines que je me suis attaché dans cette note.

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Abstract
Reading a study on Chinese presences along the maritime silk route (in this specific instance in Djibouti) disturbed me, as from the introduction it clearly suggested that the former French colony's indebtedness to China was due to investments made by a Chinese company. It became clear to me that the author's point of view showed a certain conceptual confusion which very obviously obscured the writing of this article. It is the demonstration of a methodological bias affecting many studies on Sino-African relations that I have focused on in this paper.

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